1. |
Carapace
04:02
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1-
Il dit qu'il a fait le tour du monde
Que c'est le voyage qui forge l'homme
Et que la somme des paysages
Vaut tous les baisers d'une blonde
2-
Il dit qu'il a tiré son coup
Avec celles qui l'ont supplié
Qu'il s'est tapé les plus belles
Et puis les a jeté après coup
Refrain
Moi quand j'l'entends parler comme ça
Et le rabâcher à toute heure
J'écoute même plus le son de sa voix
J'me demande de quoi est fait son coeur
Un peu de sable qui vient de sa mer
Et d'la pierre pour rester de marbre
Beaucoup de sang mais sans la vaine
Et puis du vent pour finir seul
Et rester fier de sa grande gueule
3-
Il dit que les femmes sont toutes les mêmes
Qu'en leur passant la bague au doigt
C'est leur loi qu'elles mettent en avant
Le roi cède son trône à la reine
4-
Il dit qu'on peut bien vivre sans elles
Suffit de les prendre comme elles viennent
Et que les siennes sont bonnes à prendre
Car il leur a coupé les ailes
Refrain
Moi quand j'l'entends parler comme ça
Et le rabâcher à toute heure
J'écoute même plus le son de sa voix
J'me demande de quoi est fait son coeur
Un peu de sable qui vient de sa mer
Et d'la pierre pour rester de marbre
Beaucoup de sang mais sans la vaine
Et puis du vent pour finir seul
Et rester fier de sa grande gueule
5-
Il dit qu'elles ne manquent pas d'culot
De lui demander de l'affection
L'attention qu'il leur a porté
Vaut bien tous les amours en gros
6-
Il dit qu’elles ne manquent de rien
Et qu’elles ont si peu à apporter
Qu’elles espéraient la vie a 2
Mais que leur amour ne vaut le sien
Refrain
Moi quand j'l'entends parler comme ça
Et le rabâcher à toute heure
J'écoute même plus le son de sa voix
J'me demande d’où proviennent ses peurs
Il connaitra jamais l’amour
Pour toujours a jamais de glace
Pour toujours a jamais elles tracent
A moins qu’tu fracasses a coup de bonheur
Sa carapace autour du coeur
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2. |
T'es belle (remix)
02:55
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3. |
Metronome
04:49
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Je fais poinçonner mon ticket
Sous les pavés le souterrain
Et suis la file disciplinée
Dans une étouffante heure de pointe
J’me fais bousculer, puis doubler
Par un homme au costume noir
Sûr de lui, le pas bien pressé
De sortir de ces longs couloirs
Je le retrouve là sur le quai
Ainsi qu’une foule de travailleurs
Fatigués de leur longue journée
Cédant leurs fringues à la sueur
Et moi je voudrai faire chanter
Les autochtones de ce métronome
Dans un bruit digne de supporters
Les portes s’ouvrent et on s’entasse
On se fait petits, on se serre
En espérant que d’autres se cassent
Empoignant la grande barre de fer
J’observe les tristes visages
Les malicieux et les sincères
Les stressés, endormis et sages
Et moi je voudrai faire danser
Les arômes de ce métronome
La voix de cet homme entêté
Qui veut faire entendre raison
A cet adolescent crevé
Qui somnole entre deux stations
Y’a la conversation intime
Et qui n’intéresse personne
Au lieu de la mettre en sourdine
Ca déballe tout par téléphone
Les commérages de retraitées
Qui parlent de leurs petits-enfants
Et de leur voisin de palier
Qui n’invite pas que des blancs
Et lui décoiffé, débraillé
Qui griffonne le joli visage
D’une demoiselle sur le quai
Eteinte comme un oiseau en cage
Y’a cette dame aux yeux d’enfant
Désolée de ne pouvoir donner
Assez d’amour à tous ces gens
Assez d’argent pour s’envoler (ou voyager…)
Et puis cette femme assez âgée
Que personne ne laisse s’asseoir
Et ce grand bonhomme adossé
Dont le stress fait jouer sa mâchoire
Et moi je voudrai rassembler
Les atomes de ce métronome
Des regards peureux, abaissés
Croisés par des sourires complices
Dans la ronde des usagers
Se dessine une France métisse
J’entends le son d’un musicien
Des tunnels de la fourmilière
Avant de replonger enfin
Dans la ruche du monde des affaires
Et lui il joue pour apporter
Un peu d’espoir au métronome
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4. |
Je m'en vais
04:10
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Assis par terre entre deux chaises
Je regarde passer le vent
Dans la poussière de nos foutaises
J’avance à reculons
Comment marcher droit en avant
Quand tout le monde fait marche arrière
Quand tout le monde fait semblant
D’être heureux six pieds sous terre
J’aimerais changer mes habits
Pouvoir crier que j’suis un homme
Courir pieds nus sur les parvis
Des églises de bêtes de somme
Excusez moi d’vous déranger, mais...
Je m’en vais
La tête en l’air sur les épaules
J’égraine des rêves en grands
Une vie sans fausses idoles
Sans règles et sans tourments
Comment peut on vivre librement
Quand on s’enferme on fond d’soi-même
Quand on angoisse patiemment
En attendant que le jour vienne
Ref//
J'égraine du sable entre mes doigts
Adossé au mur du temps
J’espère à ne savoir pourquoi
Une vie en changement
Comment vivre au moment présent
Quand tout le monde ne vit plus rien
Quand tout le monde perd son temps
En ne pensant qu’au lendemain
Ref//
La femme qu’il aime est sans bagage
Et lui un mendiant sans chaussures
Mais à deux ils partent sans équipage
Sans frontières à leur aventure
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